Le corps humain est décidément plein de surprises. Imaginez-vous vous lever un matin, aller à l’hôpital pour un gros mal de ventre et… vous retrouver maman ! C’est ce qui arriverait à deux jeunes femmes sur 1000, en cas de déni de grossesse :
Déni de grossesse comment savoir
Hé bien malheureusement, le propre de cette pathologie est que la future mère n’a aucune idée qu’elle porte un enfant car son corps n’exprime aucun symptôme de grossesse :
- le poids reste stable et le ventre plat
- les règles suivent leur cycle normal
- la mère ne sent pas l’enfant bouger
Ça fait froid dans le dos, hein ? Mais rassurez-vous, le déni de grossesse ne concerne pas tout le monde. C’est un problème psychologique provoqué par certains antécédents : de véritables chocs sexuels ou affectifs qui peuvent remonter jusqu’à l’enfance. Si vous vous sentez bien dans votre peau, que vous voulez un enfant et que vous avez une vie sexuelle épanouie vous ne risquez donc rien.
C’est souvent le médecin qui finit par découvrir la grossesse. Comme vous pouvez vous en douter, apprendre au dernier mois de grossesse que l’on va être mère n’arrange pas les fragilités psychologiques, bien au contraire (le déni de grossesse est souvent suivi d’un gros baby blues et de stress). Lorsque la personne se rend compte de son état, tous les symptômes de la grossesse apparaissent comme par magie en seulement quelque jours. Une femme est par exemple passée d’un ventre totalement plat à un ventre de femme enceinte de neuf mois en une nuit.
Idées reçues
Le déni de grossesse est souvent confondu avec d’autres troubles psychologiques liés à l’arrivée de bébé :
- Grossesse nerveuse : c’est au contraire le fait d’avoir tous les symptômes d’une grossesse (ventre rond, perte des règles)… mais sans attendre de bébé.
- Dénégation : se rendre compte des symptômes de grossesse mais les expliquer par d’autres facteurs (ex : prise de poids)
- Dissimulation : sait qu’elle est enceinte mais est incapable d’en parler ou de l’assumer physiquement.
Le déni en revanche est totalement inconscient : la personne n’a aucune idée de ce qui se prépare. Son entourage et même parfois le médecin qui l’ausculte ne s’en rendent pas non plus compte, même au huitième ou neuvième mois de grossesse.
On pense souvent que ce type de déni ne concerne que les ados et les femmes qui n’ont jamais eu d’enfant. Pourtant les études démontrent que l’âge n’est pas un facteur déterminant, et que 50% des victimes de ce trouble sont déjà mamans. De même, la classe sociale n’entre pas en compte dans l’apparition de ce phénomène.
Pour finir, faire un déni de grossesse ne signifie pas “mauvaise mère” : certaines femmes ayant connu cette situation ont ressenti un grand manque affectif pour avoir loupé leur grossesse et le développement du bébé et font tout pour combler ce manque lors de la venue au monde de leur enfant.
Le mot de la fin
Bien que cet événement soit assez spectaculaire et surréaliste, il ne faut pas en faire une hantise, surtout si vous n’avez connu aucun des antécédents listés ci-dessus. Dans le doute, je ne peux que trop vous conseiller les contraceptifs, et pourquoi pas garder un test de grossesse dans un tiroir en cas de doute : la vérité est dans l’urine ;).
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