« Adieu, je ferme ma lettre. C’est l’heure où, seul et pendant que tout dort, je tire le tiroir où sont mes trésors. Je contemple tes pantoufles, ton mouchoir, tes cheveux, ton portrait, je relis tes lettres, j’en respire l’odeur musquée »
C’est avec ces mots que Flaubert terminait la lettre à Louise Collet représentée ici, le 8 août 1846. Une lettre d’amour parmi des centaines qu’il se sont envoyés pour se dire leur amour au quotidien, même lorsqu’ils étaient séparés.
On pourrait dire qu’il s’agit d’une autre époque. Internet, le téléphone portable n’existaient pas et seule la correspondance permettait de tisser un lien avec la personne aimée. Oui, et non à la fois.
Car il n’y a rien de plus beau qu’une carte d’amour qui fige un sentiment pour l’éternité. Bien des années plus tard, on les relit, d’autres les relisent, avec une émotion nouvelle qu’aucun SMS ne pourra jamais emporter avec lui.
En 1593, Henri IV écrivait à Gabrielle d’Estrée : ” Mon bel Ange, si à toutes heures m’était permis de vous importuner de la mémoire de votre sujet, je crois que la fin de chaque lettre serait le commencement d’une autre “ … Plus de 400 ans plus tard, on se demande : que dire de plus à une femme que l’on aime ?
Voilà ce que nous faisons chez Popcarte : nous redonnons au web un petit bout d’éternité dans les quelques mots d’amour que vous envoyez !
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